Les Français sont de plus en plus friands de paris sportifs en ligne et la Coupe du Monde de Football a encore accéléré le mouvement avec une hausse des mises de 44% par rapport au deuxième trimestre 2013 selon le rapport publié par l’Arjel.
Affichant des résultats bien supérieurs à ceux en 2010 en Afrique du Sud lors de l’ouverture du marché des paris en ligne, le mondial brésilien a le vent en poupe. Ainsi la phase de groupes (seule prise en compte pour les statistiques du deuxième trimestre) a générée presque autant de mises que tout le mondial 2010 avec 62 millions d’euros, une performance un peu aidée par le bon comportement des Bleus de Didier Deschamps mais pas uniquement.
Si évidement cet événement sportif est la principale explication à cette progression de 44% des mises, même sans celui-ci la dynamique des paris sportifs est au beau fixe et cela en dépit d’un environnement économique toujours morose. Ainsi les mises au rugby ont progressé de 14% (6,2M d’€), celles au basket de 30% (21,9M d’€) grâce notamment aux Spurs de Tony Parker tandis que celles au Volley-Ball ont véritablement explosé en passant de 3,4 millions d’euros l’an passé à 6 millions pour ce deuxième trimestre 2014 (+75%). Moins en verve tout en progressant tout de même de 3%, le tennis voit sa position de deuxième sport préféré des Français pour parier se faire grignoter. La petite balle jaune ne représente plus que 20% des enjeux sur les sites homologués par l’autorité de régulation, devançant le basket (8%) ainsi que le Ruby à XV et le Volley-Ball (2% chacun). Le football (63%) ne risquait bien sûr pas de se voir détrôner et surtout en cette période de mondial et de fins des grandes compétitions et championnats européens. Les mises sur ce sport ayant augmenté de 76% et même toujours de 15% si l’on fait abstraction de la Coupe du Monde.
Concernant le nombre de joueurs actifs sur les différents sites de paris, là aussi c’est l’explosion en passant de 118 000 par semaine au deuxième trimestre 2013 à 178 000 pour la même période cette année (+51%), une progression qui n’aurait été « que » de 22% si l’on exclue les trois premières semaines du mondial entrées en compte dans les données de l’Arjel.
L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne en a également profité pour dévoiler l’ensemble des données de la Coupe du Monde au Brésil.
Un total de 109 millions de mises ont été enregistrées et ventilées en 61,9M sur la phase de poule et 47,1M des huitièmes à la finale. Pour comparer avec ce qui est comparable, la Coupe du Monde 2010 n’avait généré que 65,2 millions d’euros de mises tandis que l’Euro 2012 s’était contenté de 30,8 millions d’euros.
Les Bleus ont eux pris part à 5 des 64 matchs de la compétition et générés 13,6 millions d’euros de mises, la palme revenant au quart de final France – Allemagne (3,3M) tandis que France – Nigéria a suscité bien moins d’intérêts en huitième avec 2,2 millions d’euros. Des matchs bien sûr très suivis mais qui n’ont pas pour autant fait le poids face à la finale Argentine – Allemagne qui avec 6 millions d’euros de mises est tout simplement la rencontre sportive qui a généré le plus de paris depuis l’ouverture en 2010 du marché des paris en ligne.