L’Arjel, l’autorité de régulation des jeux en ligne, a publié son bilan des Jeux Olympiques de Londres, une compétition qui a permis de mettre en avant des disciplines sportives jusqu’à présent boudées des parieurs français.
Ainsi si parmi les 30 disciplines olympiques habilitées à recevoir des paris (sur les 36 que comptent la compétition) le football arrive en tête des mises, on est bien loin de son habituel écrasante domination avec « seulement » 20% des mises pour ces J.O. contre près de 60% enregistré pour ces 7 premiers mois de l’année. Avec la deuxième place du basket-ball (19%), la troisième du handball (17%) et la 5ème du volleyball (10%), ce sont les sports collectifs qui demeurent les plus plébiscités avec au total 68% des mises.
Des chiffres qui ont d’ailleurs été boostés par les performances des équipes tricolores. Ainsi notamment l’équipe de France masculine de handball sacré pour la deuxième fois consécutive a à elle seule drainé 48% des mises sur le tableau homme de handball tandis qu’en football les bleues (qui malheureusement comme dans les mondiaux doit se contenter de la 4ème place) a pour ces 7 matchs réuni 45% des deux millions d’euros misés sur le foot féminin.
La compétition a également permis de mettre en lumière des sports et athlètes qui pour l’heure n’intéressaient pas les parieurs français. Ainsi avec respectivement 5, 4 et 1% des enjeux, l’atlhétisme (où Renaud Lavillenie a fait vibrer le public français) ainsi que la natation et le judo (les deux disciplines où nos représentants ont fait le plein de médailles) ont tirer leurs épingles du jeu, eux qui habituellement ne représentent qu’une part quasi-nulle des paris sportifs.
Sur l’ensemble de ces Jeux Olympique de Londres, ce sont près de 19,2 millions d’euros qui ont été engagés en paris sur les sites agréés par l’Arjel pour un total de 1 890 000 paris et un taux de retour moyen aux joueurs de 83%. Les J.O. ont également confirmé la montée en puissance des paris en live désormais proposé la quasi-totalité des acteurs, ces paris en direct ont ainsi représenté 57% des mises et un peu plus d’un tiers des paris engagés. Pour les sites de paris sportifs, un secteur toujours à la peine depuis l’ouverture du marché en ligne, les J.O. de Londre auront permis d’engranger un produit brut de 3,3 millions d’euros.