Un deuxième titre en Coupe de France pour l’En Avant de Guingamp qui s’est très facilement défait de Rennes samedi en finale au Stade de France et vivra ainsi l’an prochain une nouvelle campagne européenne.
Tous deux pourtant en lutte pour le maintien en bas de tableau, les deux clubs bretons ont affolé les statistiques et les probabilités en se retrouvant seulement cinq ans après une première finale 100% bretonne de nouveau face à face pour la Coupe de France. Mais si leurs positions respectives au classement et la soif de revanche de Rennes, privé de titre depuis plus de 40 ans, laissaient présager une rencontre indécise ou tout du moins équilibrée, il n’y en a rien été.
Battu 2-0 aussi bien à l’aller qu’au retour en Ligue 1 cette saison, Rennes s’est de nouveau incliné sur le même score et pire encore a été totalement inexistant à l’image de Makoun, auteur d’une prestation fantomatique au milieu de terrain. Ainsi dès le début de la rencontre Guingamp prenait la mesure de son rival breton et multipliait les occasions par bien sûr son buteur vedette et meilleur marqueur de la compétition Yatabaré (14e) mais également avec Beauvue (8e et 18e), Mandanne (9e) et Kerbrat (10e). Un manque d’efficacité devant le but qui ne s’est pas payé, Matins Pereira finissant par trouver logiquement le chemin des filets à la 37ème minute d’un superbe extérieur du pied droit.
On pouvait s’attendre alors que les quinze minutes de pause soit l’occasion pour Rennes de revenir avec de meilleurs intentions et d’enfin entrer dans cette finale mais bien au contraire les hommes de Philippe Montanier se sont fait cueillir à froid dès la première minute de la seconde mi-temps par l’incontournable Yatabaré qui tranquillement seul dans la surface reprenait de la tête un centre de Langil à deux mètres de la ligne de but du gardien rennais Costil. Bien que remaniant son équipe en procédant rapidement à ses trois changements, Philippe Montannier n’aura rien changé à la physionomie de la fin de match où Guingamp s’est encore crée les plus franches occasion et a été chercher bien tranquillement une deuxième Coupe de France et son billet pour la League Europa, une performance de choix pour cette commune d’à peine plus de 7000 habitants.
En attendant le sacre de Paris qui devrait logiquement intervenir (enfin) ce mercredi avec la réception des malheureux et sans doute marqués joueurs rennais ainsi qu’une finale de la Ligue des Champions 100% madrilène, quelques belles affiches sportives s’annoncent des plus intéressantes durant ces prochains jours.
La Formule 1 fera notamment son retour ce dimanche avec le Grand Prix d’Espagne où peut-être Fernando Alonso ne sera pas roi sur ses terres. Ainis pour le titre de champion du monde comme pour la victoire dimanche, Netbet fait du britannique Lewis Hamilton le grand favori en le proposant à 1,5/1 pour la victoire dans ce Grand Prix d’Espagne avec en principal opposant le second pilote de l’écurie Nico Rosberg (3/1). Suivent à nette distance Fernando Alonso (12,5/1) ainsi que le quadruple champion du monde en titre Sebastian Vettel (15/1).
En NBA les playoffs se poursuivent cette semaine avec le deuxième tour de conférence auquel les Spurs de Tony Paker se sont qualifiés à l’issue du septième match face aux Dallas Mavericks 119-96 grâce à leur meneur de jeu en très grande forme et auteur d’un total de 32 points inscrits. Pour ce nouveau tour les Spurs affronteront les Portland Trailblazers de Nicolas Batum et sont donnés grand favori pour le match 1 disputé à San-Antonio avec une cote de 1,22/1 sur Betclic contre 3,15/1 pour leurs rivaux. Pour le titre de champion NBA, les Spurs sont proposés à 3,25/1 contre 2,3/1 pour le tenant du titre les Miami Heat et 6/1 pour les Thunder de Oklahoma City.
